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Pétrole et gaz, mines: Le baril de Brent franchit à nouveau la barre des 70 dollars
Les efforts de l’OPEP et de ses alliés combinés à ceux des grandes économies pour étouffer l’expansion du coronavirus et relancer la consommation en général sont en train de produire les effets escomptés.
Poussé par les prévisions de reprise de la demande avec la réouverture des économies des grands consommateurs, la diminution des stocks et le recul des inquiétudes liées à la propagation du coronavirus en Asie, le baril de
Brent a franchi hier la barre des 70 dollars. La dernière fois qu’il était à ce niveau remonte à mars dernier.
A l’ouverture de la séance hier à Londres, le combustible qui affichait 69,93 dollars le baril a gagné 0,7 %, soit 47 cents pour s’établir au-delà de 70 dollars. Même scénario sur les marchés américains où le WTI a gagné 45 cents (0,7 % aussi) pour s’échanger à 66,72 dollars le baril. Cette vague d’optimisme devrait maintenir le Brent dans une tendance ou une fourchette au-delà de 70 dollars. La dernière fois que l’indice de référence a connu une période soutenue au-dessus de 70 dollars remonte à 2019.
« Les économies passent à nouveau à la vitesse supérieure. L’euphorie se reflète dans la croyance générale que la relance économique sera bientôt couplée à une reprise de la demande de pétrole. », a déclaré Tamas Varga, analyste chez le courtier PVM.
Le pétrole rejoint ainsi d’autres matières premières qui réagissent positivement aux signaux de reprise économique depuis plusieurs mois.
En général, les traders sont optimistes quant aux perspectives d’un été haussier pour le baril, avec la réouverture des lignes de transport et les vacances. Une grande partie de Wall Street par exemple, table sur une hausse des prix dans les mois à venir. Récemment, Goldman Sachs a confirmé sa perspective d’un baril à 80 dollars cette année, surtout dans le contexte de faiblesse actuelle du dollar.
Olivier de Souza