-
Société Générale : le casse-tête concernant la cession de la filiale ivoirienne
-
Le Ghana inaugure officiellement sa première raffinerie d’or
-
Cameroun : 174,2 milliards FCFA engrangés en ventes pétro-gazières de janvier à avril
-
L’Etat du Cameroun rembourse plus de 740 milliards de FCFA de dettes au premier semestre 2024
-
L’Afrique a capté 61 % des engagements de BII en 2023
-
Egypte : Amea Power va ajouter 2 000 MW de renouvelables d’ici 2025
La Gambie obtient le financement de la Banque mondiale pour se connecter à un second câble sous-marin international
La Gambie s’est connectée à son seul câble sous-marin à fibre optique international en 2012. L’infrastructure avait été financée à hauteur de 35 millions USD par la Banque mondiale.
La Gambie va se connecter à son second câble sous-marin à fibre optique international d’ici 2025, a révélé Ousman A. Bah (photo), ministre de la Communication et de l’Economie numérique. D’un coût estimé entre 30 et 35 millions USD, l’infrastructure est financée par la Banque mondiale.
Le ministre n’a pas donné d’informations techniques sur le nouveau câble, mais il a rappelé que la Gambie participe à l’initiative du câble sous-marin Cabral de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « En raison de l’importance du financement, nous nous sommes associés à la Guinée Conakry pour rendre le projet moins onéreux. Le câble sous-marin partira donc du Cap-Vert pour arriver directement en Gambie », a-t-il ajouté.
C’est en janvier 2022 que le gouvernement a dévoilé son intention de connecter la Gambie à un second câble sous-marin pour renforcer l’infrastructure télécoms à haut débit nationale. Le pays est connecté depuis 2012 au câble ACE (Africa Coast to Europe) dont il dépend essentiellement pour les services Internet à haut débit. Les pannes qui surviennent fréquemment sur cette infrastructure provoquent une perturbation des services dans le pays.
Par ailleurs, le gouvernement gambien songe également à renforcer la connectivité nationale grâce aux satellites. Ainsi, Banjul prévoit d’attribuer « toutes les licences nécessaires » à la société américaine Starlink d’ici la fin du mois de septembre. « Cela signifie que nous ne pouvons pas compter uniquement sur l’ACE pour compléter l’accès à l’Internet, mais plutôt sur le satellite et chaque Gambien ou non-Gambien peut acheter le satellite sans avoir à extraire le moindre câble », a expliqué M. Bah.
Ces différentes initiatives devraient non seulement permettre d’améliorer la qualité des services télécoms à haut débit et d'en réduire les coûts en Gambie, mais également d’étendre la portée de ces services à des milliers de personnes supplémentaires.
D’après la plateforme de données DataReportal, la Gambie comptait 2,86 millions d’abonnements aux services de téléphonie mobile au début de l’année. A la même période, le pays comptait également 903 900 utilisateurs d’Internet pour un taux de pénétration de 33 %.
Isaac K. Kassouwi