-
Société Générale : le casse-tête concernant la cession de la filiale ivoirienne
-
Le Ghana inaugure officiellement sa première raffinerie d’or
-
Cameroun : 174,2 milliards FCFA engrangés en ventes pétro-gazières de janvier à avril
-
L’Etat du Cameroun rembourse plus de 740 milliards de FCFA de dettes au premier semestre 2024
-
L’Afrique a capté 61 % des engagements de BII en 2023
-
Egypte : Amea Power va ajouter 2 000 MW de renouvelables d’ici 2025
La dette des institutions communautaires et le budget de la Communauté seront au cœur des travaux de la 36ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’UEAC, le 27 janvier prochain
L’Union économique d’Afrique centrale (UEAC) annonce la tenue de sa 36ème session ordinaire du Conseil des ministres, le mercredi 27 janvier 2021 par visioconférence.
Cette rencontre qui sera précédée par les travaux de la 36ème session du Comité Inter-Etats du 23 au 25 janvier 2021,
est placée sous la présidence du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire du Cameroun, Ousmane Alamine Mey, par ailleurs président en exercice du Conseil des ministres de l’UEAC.
A l’occasion, les ministres de l’Economie et des Finances des Etats membres de la CEMAC plancheront principalement sur l’examen et l’adoption du budget de la Communauté exercice 2021 et le traitement à réserver à la dette des institutions communautaires dues à l’Union européenne (UE).
Le contexte dans lequel se tiennent ces réunions est particulier. Car, marqué par la conjoncture économique mondiale qui reste fortement impacté par la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. En effet, la Covid-19 a produit une violente secousse à travers le monde, à tel point que de nombreux pays vont se retrouver dans une profonde récession induisant une diminution du PIB mondial d’environ 5,2% en 2020.
En zone CEMAC, la situation n’est pas plus enviable et l’incertitude prévaudra probablement pendant une période prolongée. La sous-région connaitrait une dégringolade économique et les prévisions ont été sérieusement revues à la baisse.
C’est dans ce contexte de double crise sanitaire et économique qu’intervient l’élaboration du budget de la communauté pour 2021. La conception de ce document budgétaire intègre certaines mesures essentielles que sont : l’urgence d’une promotion de la convergence économique et une coordination à l’échelle régionale des réformes économiques, la diversification des économies des pays de la CEMAC afin de les rendre plus résilientes aux crises diverses, 3) la préservation des acquis de libre circulation des biens et des personnes et l’amélioration du recouvrement de la Taxe communautaire d’intégration (TCI).
A ce sujet, nonobstant la conjoncture morose qui prévaut dans la sous-région, il est à noter la persistance des dysfonctionnements du mécanisme de recouvrement de la TCI à l’origine des faibles capacités récurrentes des 17 Institutions/Institutions spécialisées/ agences d’exécution de la communauté à mettre en œuvre leurs activités et à faire face notamment à la régularisation des dettes sociales.
Sur le plan institutionnel, les travaux de cette 36ème session du Conseil des ministres porteront sur l’examen des projets de textes, en l’occurrence l’examen et adoption du mécanisme précoce des déséquilibres macroéconomiques en zone CEMAC, l’examen et adoption des grandes orientations des politiques économiques des Etats membres de la CEMAC et l’examen et adoption du programme statistique sous-régional 2021–2030 de la CEMAC.
En outre, le Conseil des ministres de l’UEAC devrait face à la recrudescence de la pandémie de la Covid-19 au niveau mondial et plancher sur la situation sanitaire en zone CEMAC. Egalement, l’état d’avancement du processus de rationalisation des Communautés économiques régionales d’Afrique centrale sera en discussion.
Pour rappel, le Conseil des ministres de l’UEAC est un Organe de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), dont la mission principale consiste à établir en commun – entre Etats membres de la Communauté – les conditions d’un développement économique et social harmonieux dans le cadre d’un marché ouvert et d’un environnement juridique approprié.