(Investir au Cameroun) - Concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun jusqu’en 2031, Eneo, entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, a clôturé avec succès, le 31 décembre 2020, un emprunt de 100 milliards de FCFA auprès d’un pool constitué de huit banques locales et conduit par Citibank, apprend-on de source autorisée.
-
Société Générale : le casse-tête concernant la cession de la filiale ivoirienne
-
Le Ghana inaugure officiellement sa première raffinerie d’or
-
Cameroun : 174,2 milliards FCFA engrangés en ventes pétro-gazières de janvier à avril
-
L’Etat du Cameroun rembourse plus de 740 milliards de FCFA de dettes au premier semestre 2024
-
L’Afrique a capté 61 % des engagements de BII en 2023
-
Egypte : Amea Power va ajouter 2 000 MW de renouvelables d’ici 2025
2021 pourrait connaître un basculement de l’Afrique dans la 5G. Plusieurs opérateurs télécoms préparent actuellement leur réseau à cette technologie. Orange n’est pas disposé à prendre du retard sur ce nouveau segment de marché et affûte déjà ses armes.
(Agence Ecofin) - La société publique camerounaise Magzi (Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles) veut répondre à une demande croissante de terrains industriels qui n’est pas satisfaite. Ces zones seront mises en place, pour l’essentiel, à proximité des villes portuaires de Kribi et de Limbe.
Selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR), la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) au Cameroun ambitionne d’aménager de nouvelles zones industrielles sur une superficie globale de plus de 6700 hectares.
Ces projets visent à « positionner définitivement » l’entreprise que dirige Christol Georges Manon « comme leader et garant de l’implantation des unités industrielles au Cameroun ». Ils seront réalisés dans les villes de Dibombari (500 hectares), dans le Littoral ; Kribi (5000 hectares), dans la région du Sud ; Maroua (203 hectares), dans l’Extrême-Nord ; et Limbe (1000 hectares), dans la région du Sud-Ouest.
« La demande de terrain par les entreprises est très forte. La plupart des prospects, investisseurs potentiels venant de l’étranger, qui sollicitent des parcelles de terrain afin de s’installer restent insatisfaits, du fait de l’offre qui se situe en deçà des prescriptions et des exigences minimales », souligne la CTR dans son rapport 2019 sur les entreprises à capitaux publics.
En effet, apprend-on, faute de financements, situation parfois consécutive à l’accumulation des impayés par les locataires de la Magzi, cette entreprise publique est confrontée à d’importants problèmes d’aménagement de ses zones industrielles. Mais, souligne la CTR, le « nouveau statut juridique » de cette société d’État « constitue un atout dans la recherche des financements nécessaires au développement desdites zones », avec notamment, apprend-on, la possibilité pour l’État d’accompagner cette entreprise « vers d’autres guichets de financement ».
BRM